Tout savoir

Paysages

1. Une évolution commune

Les paysages des canaux de Bourgogne

Canal du Nivernais : paysage agricole et chartreuse de Basseville le long du bief 51 du versant Seine à Surgy.
Canal du Nivernais : paysage agricole et chartreuse de Basseville le long du bief 51 du versant Seine à Surgy.

Etant données les distances parcourues, presque 600 kilomètres sur les quatre départements, les voies d’eau ne peuvent que fournir une image représentative de la région : une dominante nettement rurale, une majorité de petits villages, une minorité de villes et encore moins de grandes agglomérations. Les traversées urbaines s’effectuent d’ailleurs le plus souvent en périphérie et sont rarement mises en valeur.

Canal de Bourgogne : le village de Crugey avec l’église Saint-Hippolyte et le presbytère, bief 17 du versant Saône.
Canal de Bourgogne : le village de Crugey avec l’église Saint-Hippolyte et le presbytère, bief 17 du versant Saône.
Canal de Bourgogne : le canal traversant l’agglomération dijonnaise, bief 56 du versant Saône.
Canal de Bourgogne : le canal traversant l’agglomération dijonnaise, bief 56 du versant Saône.

Les constructions marquantes

Nous ne traiterons pas ici des installations directement liées aux canaux, développées ailleurs (voir les rubriques Ouvrages d'art et Activités). Sont concernés les éléments patrimoniaux conçus avant le canal ou qui n’ont avec lui qu’un lien indirect.

Canal de Bourgogne : Courcelles-lès-Montbard, au premier plan des bâtiments agricoles, au fond le village avec sa maison forte et son église, bief 61 du versant Yonne.
Canal de Bourgogne : Courcelles-lès-Montbard, au premier plan des bâtiments agricoles, au fond le village avec sa maison forte et son église, bief 61 du versant Yonne.

Châteaux et églises constituent les monuments emblématiques présents le long de tous les canaux. Mais, bien évidemment, certains territoires traversés sont plus riches que d’autres. Si l’environnement du canal du Centre présente peu de bâtiments de grande ampleur antérieurs à cette voie d’eau (ils datent plutôt de la période 1850-1970), celui du canal de Bourgogne en montre davantage. Le canal du Nivernais et la Seille, moins bien reliés que les deux autres au réseau viaire, n’offrent pas une aussi grande visibilité. Les villages sont souvent à l’écart de leur tracé, mais de grands édifices, dignes d’intérêt, se dissimulent sous le couvert végétal.

Canal de Bourgogne : Ancy-le-Libre vu depuis le bief 87 du versant Yonne.
Canal de Bourgogne : Ancy-le-Libre vu depuis le bief 87 du versant Yonne.
Canal de Bourgogne : le canal au pied de l’église et du village de Saint-Thibault, bief 13 du versant Yonne.
Canal de Bourgogne : le canal au pied de l’église et du village de Saint-Thibault, bief 13 du versant Yonne.
Afficher / Masquer toutes les notes
Retour au texte 1 KRIEGEL Anne, « Les ingénieurs paysagistes », in Un canal… des canaux… : catalogue d’exposition, Paris, du 7 mars au 8 juin 1986. Paris, Caisse nationale des monuments et des sites : Picard, 1986, p. 266.
Retour au texte 2 LAGROST Louis, Du château ducal de Montcenis à la « seigneurie » du Creusot (XIIe – XVIIIe siècles), Montceau-les-Mines : éditions du centre de castellologie de Bourgogne, 2009, p. 282.   
Retour au texte 3 DE VARINE Béatrice, Villages de la Vallée de l’Ouche aux XVIIème et XVIIIème siècles : la seigneurie de Marigny-sur-Ouche, Roanne : Horvath, 1979. 
Retour au texte 4 HUERNE DE POMMEUSE Michel-Louis-François, Des canaux navigables considérés d’une manière générale, avec recherches comparatives sur la navigation intérieure de la France et celle de l’Angleterre, Paris, 1822, p. 365.
Retour au texte 5 LAMARRE Christine, Petites villes et fait urbain en France au XVIIIème siècle, le cas bourguignon, Dijon : Editions Universitaires de Dijon, 1993, p. 499.