Ponts et passerelles
Des similitudes pour les ponts routiers
La majeure partie des ponts routiers des canaux bourguignons présente un aspect semblable, c’est-à-dire composite. Leurs piles maçonnées témoignent d’une fondation ancienne (19e siècle). Le tablier plus récent est lié au rehaussement général des ponts, à la suite de la loi Freycinet. Refaits en métal à la fin du 19e siècle, les tabliers ont souvent été souvent élargis en béton pour faire face à l’afflux des véhicules. Les garde-corps en métal du 19e siècle, facilement reconnaissables, sont des fabrications industrielles.
Canal de Bourgogne : pont de Potangey sur le bief 71 du versant Saône à Aiserey.
Une plus grande variété pour les autres franchissements
Ponts ferroviaires et passerelles présentent une plus grande variété.
Les ponts ferroviaires sont également des ouvrages de série mais ils suivent les modèles fixés pour leur réseau. Souvent en métal au 19e siècle, ils sont (re)construits en béton à partir des années 1930. Ils présentent parfois un aspect très spectaculaire par leur portée et l’importance de leur maçonnerie.
Les passerelles sont conçues au cas par cas, à la demande des municipalités le plus souvent. Elles sont donc très différentes les unes des autres. Il en reste d’ailleurs peu d’anciennes sur les canaux.
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Thésaurus de la désignation des œuvres architecturales et des espaces aménagés, ouvrage publié par le Ministère de la Culture et de la Communication, document pdf accessible sur le site internet de l’Inventaire général du patrimoine culturel, http://www.inventaire.culture.gouv.fr/telechar/thesaurus_architecture_2013.pdf, consulté le 09 juin 2015.