Canal du Nivernais
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Ports et gares d'eau

Les ports et les gares d’eau du canal du Nivernais

Panorama sur le port de Châtillon-en-Bazois : à gauche, la maison de garde et le château et au fond la ville de Châtillon-en-Bazois ; bief 15 du versant Loire.
Panorama sur le port de Châtillon-en-Bazois : à gauche, la maison de garde et le château et au fond la ville de Châtillon-en-Bazois ; bief 15 du versant Loire.

Aujourd’hui, 27 ports ou gares d’eau ont été recensés sur le canal. Il s’agit le plus souvent d’un simple bassin aménagé sur une des rives de canal, où toute trace d’activité portuaire a désormais disparu. Quelques-uns sont néanmoins reconvertis en ports de plaisance, comme celui de Baye.

Le port de Saint-Thibault à Saint-Léger-des-Vignes, bief 35 du versant Loire.
Le port de Saint-Thibault à Saint-Léger-des-Vignes, bief 35 du versant Loire.
Le port des Poujeats.

Une quarantaine de ports est établie sur le canal du Nivernais au cours du 19e siècle. Des travaux sont par ailleurs menés pour les agrandir au cours du siècle, notamment sur le versant Seine. Débouchés commerciaux pour l’industrie locale, ils n’en constituent pas moins des lieux de dépôt pour le bois en provenance du territoire alentour.

Le port Saint-Roch desservant le site industriel situé rive gauche ; bief 47 bis du versant Seine à Clamecy.
Le port Saint-Roch desservant le site industriel situé rive gauche ; bief 47 bis du versant Seine à Clamecy.
Schéma du port de Chitry-les-Mines, bief 29 du versant Seine.
Schéma du port de Chitry-les-Mines, bief 29 du versant Seine.

Agrandi dans les années 18401, « le port de Chitry est sans contredit l'un des plus importants du canal et, depuis que celui-ci est livré à la navigation, le mouvement commercial y a toujours été en augmentant ; malheureusement, c'est aussi un des points où il est le plus difficile d'augmenter l'emplacement consacré au dépôt des marchandises »7. Il est complété en 1903 par une gare de jonction entre les voies ferrées et le réseau navigable. Le port de Sardy-lès-Epiry est lui aussi agrandi en 1845 pour faire face à l’afflux des marchandises qui sont stockées, au premier rang desquelles se trouvent « le bois à brûler et le bois de charpente »8. Les industries situées à proximité du canal en profitent par ailleurs pour se faire installer des ports particuliers. C’est le cas du port d’Isenay dont les travaux sont adjugés en 1842, les digues du canal, situées à cet endroit, étant encombrées de marchandises9. Dans une lettre du Ministère des Travaux publics au préfet de la Nièvre, datée du 28 septembre 1847, on apprend que « le sieur Trémeaux, directeur des forges de Vandenesse, a demandé l'autorisation de paver à ses frais, sur environ 200 m2, une partie du port d'Isenay, pour y déposer du minerai de fer ». Elle fut accordée par un arrêté quelques temps plus tard10.

Le port de Chevroches : bassin avec maison d’ouvriers sur la rive gauche, bief 45 du versant Seine.
Le port de Chevroches : bassin avec maison d’ouvriers sur la rive gauche, bief 45 du versant Seine.
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Retour au texte 1 Adjudications des travaux en 1842 et 1846, Archives nationales, F14, 6985.
Retour au texte 2 Archives nationales, F14, 6986.
Retour au texte 3 Ibid.
Retour au texte 4 Archives nationales, F14 6985.
Retour au texte 5 Archives nationales, F14 6991.