Canal du Nivernais
La verrerie de Saint-Léger-des-VignesLe moulin de CrainL’usine Solvay de Clamecy

Activités

Activités autour du canal du Nivernais

Saint-Léger-des-Vignes - embouchure dans la Loire : le barrage sur la Loire, le centre d’interprétation du toueur : la maison du receveur et le toueur Ampère V. Entrée dans le canal du Nivernais à Saint-Léger-des-Vignes. Arrivée de l’Aron. A l’arrière-plan, la ville de Decize. Bief 35 du versant Loire.

© T. Kuntz, Service Patrimoine et inventaire, Région Bourgogne, 2013.

Contrairement à d’autres, le canal du Nivernais n’est jamais devenu une voie commerciale et industrielle d’envergure. Dès le début du 19e siècle, certaines personnes jugeaient qu’il ne pourrait pas impulser une dynamique suffisante aux territoires traversés. La mise en place de petits ports, et leurs agrandissements réguliers, témoignent cependant d’un développement continu au cours du 19e siècle. La concurrence du canal latéral à la Loire, puis celle du chemin de fer, le déclassèrent en effet rapidement. Le flottage du bois, raison qui a présidé à l’édification du Nivernais, était l’activité la plus importante jusqu’aux années 1870. L’industrie locale a aussi profité ponctuellement de ce nouveau moyen de communication. Paradoxalement, cette permanence de la ruralité, caractéristique du Nivernais, a suscité et favorisé, depuis les années 1970, le plus important essor touristique que connaissent les canaux de Bourgogne.

Le port de la Copine à Champvert, au bief 34 du versant Loire.
Le port de la Copine à Champvert, au bief 34 du versant Loire.
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Retour au texte 1 HAGEAU Amable, Description du canal du Nivernais tel qu’il a été projeté pour la navigation du Bois, suivie d’un projet économique pour son Extension tendant à le faire servir au Commerce en général, 1790, Archives départementales de la Nièvre, 1 J 106.
Retour au texte 2 Ibid.
Retour au texte 3 MOSSÉ, Mémoire sur le canal du Nivernais, Clamecy, le 25 juin 1824, Archives nationales, F 14 6984. Mossé était ingénieur en chef de la première section du canal du Nivernais.
Retour au texte 4 COLAS Brigitte (sous la direction de), Pousseaux, Nièvre, Chartreuse de Basseville, Etude des sources historiques, volume 2 du rapport archéologique de l’INRAP en date de 2011, p. 27.
Retour au texte 5 MASSÉ Alfred, Histoire du Nivernais, Editions Traboules, collection Notre Histoire, 2011.
Retour au texte 6 HAGEAU Amable, Op cit.
Retour au texte 7 Une corde équivaut à deux à cinq stères de bois et un tonneau à environ 1, 44 m3. La corde peut varier d’un lieu à l’autre et aussi selon les types de bois considérés. DARCY-BERTULETTI Yvette, Tableau des mesures les plus courantes en usage dans le pays beaunois (http://www.beaune.fr/IMG/pdf/Metrologie.pdf , page consultée le 3 février 2015).
Retour au texte 8 HAGEAU Amable, Op cit.
Retour au texte 9 MASSÉ Alfred, Op. cit.
Retour au texte 10 PERE Pierre, « Le canal du Nivernais à Limanton, première partie […] », Bulletin municipal de Limanton, décembre 2010.
Retour au texte 11 MASSÉ Alfred, Op. cit.
Retour au texte 12 GRIBET M.-F., « Horace Busquet, Directeur des Houillères de Decize en 1900, maire de La Machine », in La situation du Nivernais en 1900, Actes du colloque qui s'est tenu les 13 et 14 octobre 2000, p. 133.
Retour au texte 13 Collectif, L’agglomération gallo-romaine de Chevroches (Nièvre), collection Archéologie en Bourgogne, DRAC Bourgogne, Dijon, 2006.
Retour au texte 14 « État des ouvrages effectués sur le canal du Nivernais », 1835, Archives nationales, F14 6984.
Retour au texte 15 BACHET Gaby, CUYNET Jean, Histoire du rail en Bourgogne, Pontarlier : Éditions du Belvédère, 2007.
Retour au texte 16 ARMINGEAT Mathilde, La patrimonialisation d’un canal : le cas du canal du Nivernais, mémoire de master 2, sous la direction de Jean-René Trochet, Université Paris IV-Sorbonne, 2014, p. 6.
Retour au texte 17 Ibid, p. 33.
Retour au texte 18 PAILLE Séverine, BOUTIN Vincent, Guide d’architecture en Bourgogne (1893 - 2007), CAUE de Saône-et-Loire, Paris : Editions Picard, 2008.