Canal du Centre
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Perdus sur le canal du Centre

XVI ou 16 ? Perdus sur le canal du Centre...

Les numéros de biefs ont changé sur le canal du Centre, au point de gêner la compréhension. Nous avons pris le parti d’utiliser les chiffres romains pour l’ancienne numérotation, à l’instar des numéros gravés sur les linteaux des plus anciennes maisons.

Plaque émaillée et gravure sur le linteau de la maison éclusière du site de l’écluse 26 du versant Méditerranée à Rully, ancien site d’écluse XXXV. La différence de numérotation s’explique par la suppression des sites d’écluse.
Plaque émaillée et gravure sur le linteau de la maison éclusière du site de l’écluse 26 du versant Méditerranée à Rully, ancien site d’écluse XXXV. La différence de numérotation s’explique par la suppression des sites d’écluse.
La maison éclusière de l’ancien site d’écluse XVII, aujourd’hui située dans le bief 11 du versant Méditerranée, à Saint-Julien-sur-Dheune.

Se côtoient plusieurs numérotations :

  • L’une, inscrite en chiffres romains sur les linteaux des maisons éclusières les plus anciennes, remonte au tout début du 19e siècle
  • L’autre est indiquée sur des plaques émaillées
  • On trouve également dans les archives des numérotations qui correspondaient à des sites d’écluses à l’existence brève, comme le mystérieux site XXX bis.

Voici comment la situation est résumée en 1864. « Le Canal du Centre est pourvu d’indications très insuffisantes qui se réduisent à des numéros en chiffres romains très grossiers sur les maisons éclusières. Ces numéros gravés dans la tablette en pierre qui forme la couverte des portes sont pour la plupart dégradés et peu visibles : aucune indication de distance n’est donnée, à l’exception de celle peu commode qui résulte du kilométrage à la grande digue, à l’état de la route empierrée sur plus de la moitié de sa longueur, et qui n’apprend que les distances à partir de Chalon. »1

Il n’existe plus de borne. Restent cependant, aux façades des maisons, des plaques, dont les archives2 ont conservé la trace.

D’après les sources, en 1864, 125 plaques indicatives en lave de 30 centimètres par 60 doivent être émaillées par M. Hachette, puis Mme Brun-Vilaine, fabricants de lave émaillée, 16 rue Doudeauville, à Paris.

Trois modèles sont prévus : un pour les maisons éclusières, l’autre pour la route ou la grande digue du canal, et le dernier pour les maisons de garde. « Les maisons de garde porteront le numéro du poste et l’indication de ses limites ; les 3 plaques dites spéciales sont destinées à l’écluse de la Muette et aux maisons de gardes des étangs de Torcy et de Montaubry. »3

Le modèle suivi est mentionné : « Nous avons cherché à nous rapprocher autant que possible des indications analogues prescrites par l’Administration pour les plaques indicatives de routes. »4

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Retour au texte 1 « Etablissement de plaques indicatives : Extension du projet à la rigole de l’Arroux » datés de 1864 et de 1874 et plus précisément pour les citations : « Rapport de l’ingénieur ordinaire Duréault, 30 septembre 1864, simplifié par Lambert ingénieur en chef, 4 octobre 1864 », Archives nationales, cote F14 6880, document 177.
Retour au texte 2 Ibid.
Retour au texte 3 Ibid.
Retour au texte 4 Ibid.